Le château de Morainval tel qu’il était avant sa reconstruction
> LA TOURELLE face au château : cet édifice, acquis en 2001 par la Commune, juste après l’achat du Parc de Morainval, faisait bien entendu partie aussi du domaine du château. Il servait aux bains du châtelain. Un mécanisme actionné par un cheval permettait de l’alimenter en eau.
> Le PARC DE MORAINVAL ET SON ÉTANG : ce domaine, d’une bonne vingtaine d’hectares, faisait lui aussi partie, à l’origine, du domaine du château. La société GOBITTA avait acquis ce domaine pour en extraire du granulat mais le premier P.O.S. de la Commune a été mis en place en 1981 pour l’en empêcher. La Commune en est devenue propriétaire à son tour en 1999, avec l’aide du Conseil Régional. Quelques travaux d’aménagement ont été faits (curage de l’étang, des fossés, aménagement d’un chemin d’accès, achat de quelques tables forestières). En 2003, le Conseil Municipal a classé cet espace en réserve de chasse. Nous avons remis du poisson et la pêche est ouverte le week-end aux habitants de la commune et à quelques personnes extérieures, moyennant une cotisation pour la saison. Notre projet serait de pouvoir aménager ce domaine de manière plus importante avec des plantations supplémentaires et un nouveau curage de l’étang.
L’étang, vue prise face au château
L’étang, vue prise dos tourné au château
Poursuivons la route jusqu’à Mouchy la Ville
PLAQUE COMMÉMORATIVE DE NICOLAS FORTIN (au niveau de l’arrêt de bus, à l’angle de la rue de Heilles et de la rue St Claude) : cette plaque commémore la naissance, en 1750, à Mouchy la Ville, de Nicolas Fortin, Physicien et ingénieur français. Il vint s'établir à Paris comme mécanicien et y fabriqua d'abord des globes ... Probablement à l'instigation de Lavoisier, il se consacra à la fabrication des instruments de physique. Il construisit pour lui un gazomètre en 1784 ... Il s'intéressa également à l'aérostation. En 1788 il exécuta la grande balance de précision de Lavoisier dont le fléau avait un mètre de long et en fournit d'autres à la Monnaie et au Museum. Le 10 novembre 1794, après l'exécution de Lavoisier, il fit l'inventaire de son laboratoire. Sous l'Empire, Fortin continua à fabriquer des balances mais fournit aussi à Gay-Lussac en 1806, des instruments pour l'étude de la dilatation des gaz. Il créa le baromètre de précision et participa à la création du système métrique, étant à l’origine des étalons conservés au Pavillon des Poids et Mesures de BRETEUIL, à SÈVRES. Son dernier descendant, Fortin-Hermann, a fait don de 90 000 F or à la Commune. Les intérêts du placement devaient servir à la Commune à entretenir le monument funéraire de son ancêtre au cimetière communal, d’une part et à récompenser annuellement les deux meilleurs élèves de sexe masculin et la meilleure élève de sexe féminin ainsi qu’à aider les éventuels étudiants souhaitant poursuivre des études supérieures, d’autre part. Aujourd’hui, la dotation perpétuelle ne rapporte plus rien (on ignore ce qu’elle est devenue) mais la municipalité continue de veiller sur le tombeau de son plus illustre citoyen. En hommage à ces deux personnages, une rue du hameau de Mouchy la Ville a été baptisée rue Nicolas Fortin et une rue de Heilles, rue Fortin Hermann.
LAVOIR DE MOUCHY LA VILLE (intersection de la rue St Claude et de la Rue Nicolas Fortin) : ce lavoir et celui de Heilles sont les deux derniers ayant subsisté. Ils ont été restaurés en 1998-1999. Celui-ci est alimenté par un puits artésien qui a dû être re foré en 2005 parce qu’il ne coulait plus suffisamment. Le cadastre communal porte un lieudit « La Fontaine Saint-Clair » où sourd un filet d’eau dont la tradition assure que ses applications sur les yeux guérissent de la cécité.
L’ABBAYE CYSTERCIENNE DE SAINT JEAN DES VIVIERS : cette propriété est située sur le territoire de la commune de Mouy, limitrophe de celle de Mouchy la Ville, les 2 communes étant séparées par le chemin. Ses élevages de poissons d’eau douce alimentaient autrefois la table du Roi Soleil. Les viviers ont aujourd’hui disparu. Cette abbaye a été vendue comme bien national lors de la Révolution et l’acquéreur l’a utilisée comme carrière de pierres et a fait disparaître la chapelle. L’ensemble de la construction est de style gothique. Après avoir appartenu plus récemment à la famille TAITINGER, ses propriétaires sont à présent M&Mme TATTEVIN.
RETOUR SUR HEILLES
LE CHÂTEAU SAINT PIERRE (après avoir passé l’église, première route sur la gauche)
Cette bâtisse est donc issue du Domaine de Morainval. Elle est devenue, depuis 1963, le centre de loisirs des enfants de la Ville de Drancy en Seine Saint Denis (93).
S'il est un endroit que connaissent bien les Drancéens de moins de 50 ans, c'est bien Heilles. Bon nombre d'entre eux y ont en effet vécu, enfants, des jours tranquilles.
Souvenirs de Heilles
Certes, en 1963, les environs de Drancy étaient un peu moins construits qu'ils ne
le sont aujourd'hui. Il fallut cependant prospecter un peu plus vers le nord pour
trouver le coin de campagne où l'on appelait à l'époque " un bol d'air ".
Néanmoins,
puisqu'il ne s'agissait pas d'installer une nouvelle colonie de vacances mais bien
un centre aéré, il ne fallait pas qu'il soit trop éloigné de Drancy. L'Oise étant
à deux pas, c'est dans ce coin-là que la municipalité de l'époque jeta son dévolu.
On put ainsi entendre lors du Conseil Municipal du 30 juin 1963, la délibération
suivante : " Monsieur le maire indique au conseil qu'il a été envisagé l'installation
d'un centre aéré qui permettrait aux enfants ne pouvant bénéficier des colonies de
vacances, de profiter tout de même de séjours très courts à la campagne… "
Après un
emprunt de 250 000 F, la municipalité acheta la propriété de M. et Mme Thizon à Heilles,
un village de 380 habitants (à l'époque) situé à 57 kilomètres de Drancy. Elle fut
mise à la disposition du patronage dès Pâques 1964. Le bâtiment était composé de
19 pièces avec, comme on prit bien soin de le préciser, " un chauffage central permettant
l'utilisation toute l'année ". Alors, organisons un bref retour dans le passé, vers
le début des années 70. Dorénavant, le mercredi vient de remplacer le jeudi. Il est
9h du matin et tout le petit monde piaille d'impatience devant le centre de loisirs
en attendant les autocars : c'est le départ pour la journée à Heilles. Tous les enfants
ne pouvant pas partir par manque de place, certains devront rester au centre. On
les remarque facilement : ils boudent. Les animateurs sont également un peu stressés.
Il va falloir surveiller tous les enfants et veiller à ce que chacun puisse passer
une bonne journée de détente à la campagne. Les faire chanter un peu dans l'autocar,
voici au moins l'idée qui canalisera toute leur énergie. Ça y est, c'est parti pour
heure de route.
Des journées inoubliables
La matinée commence bien entendu par des jeux en forêt mais
il semble bien que tous les gosses n'ont qu'une idée en tête : le repas du midi.
Pensez donc ! La cuisine étant faite sur place, le cuistot est condamné à faire des
steaks frites pour tout le monde. Lorsque quelques années plus tard on essaiera de
varier un peu les menus, ce sera un scandale retentissant. Le steak, passe encore.
Mais les frites, jamais !
L'après-midi est consacrée aux grands jeux en forêt. Combien
a-t-on pu chasser de trésors dans les environs de la propriété ? Un nombre incalculable.
S'ils avaient su, jamais les anciens propriétaires n'auraient revendu leur maison !
Vient alors l'heure du goûté. C'est un mauvais présage : à peine aura-t-on le temps
de l'avaler qu'il faudra déjà repartir pour Drancy. Mais cette fois-ci, c'est un
autre son de cloche : la moitié des enfants roupille dans l'autobus. Les animateurs
apprécient.
Des séjours d'une semaine étaient également organisés durant les grandes
vacances et celles de Pâques. Quatre camps bien distincts étaient disséminés sur
place. Les petits, qui, loin de papa et de maman, chouinaient bien un peu au début,
étaient logés dans le bâtiment. Les moyens crapahutaient dans le " camp cabane ",
là-haut sur la colline. Et les plus grands avaient droit au " camp cyclo ", voire
au " camp canoë ". Parfois, on donnait même un thème à ces semaines. Et si l'une
d'elles était consacrée à Peter Pan, vous pouviez être sûr qu'à la lueur des étoiles,
chacun apercevait la fée Clochette revenant de l'île imaginaire.
Aujourd'hui, avec
près de 40 années de bons et loyaux services, le centre de Heilles est toujours en
activité.
Le château Saint Pierre aujourd’hui
LE CIMETIÈRE COMMUNAL a donc été transféré vers 1900. Le monument funéraire de la famille FORTIN HERMANN est entretenu par la Commune ainsi que celui de Mme MILLET, donatrice de l’immeuble de l’Auberge des Tilleuls. Un columbarium et un jardin du souvenir ont été construits en 2009.
L’ANCIENNE POSTE, malgré les tentatives de la Commune pour maintenir ce service, la Poste a fermé définitivement ses guichets en 2004 et l’immeuble, alors propriété communale, a été vendu en 2005.
LA GRILLE DU CHÂTEAU DU DOMAINE DE MOUCHY LE CHATEL (photo n° 4) : il faut savoir qu’environ le 1/3 du territoire de la commune de Heilles (177 Ha environ sur 577 ha du territoire communal) appartient au Domaine de Mouchy le Châtel.
Le portail monumental du parc du château ducal de Mouchy-le-Châtel, avec sa somptueuse grille de fer forgé et dont les deux piliers sont sculptés de caryatides masculines par Moreau, a été érigé à l’occasion de la venue à Heilles d’Eugénie de Montijo, épouse de Napoléon III. Il est l’une des entrées du domaine.
La famille propriétaire de ce domaine est ducale. Le Duc de Noailles-Poix, père, est décédé en mars dernier, son fils aîné Antoine, actuel maire de Mouchy le Châtel, est devenu Duc à son tour.
La famille propriétaire de ce domaine est ducale. Le Duc de Noailles-Poix, père, est décédé en mars dernier, son fils aîné Antoine, actuel maire de Mouchy le Châtel, est devenu Duc à son tour.
Une procédure de classement de la grille, aux Monuments Historiques, est en cours.
LA CONCIERGERIE : cette bâtisse constitue la demeure de l’un des différents gardiens du domaine.
Une inscription est gravée au-dessus de la porte : « Loedimur haud aura lethali » et signifierait littéralement : « Nous sommes atteints par très peu de traits », autrement dit « Nous sommes à peu près invulnérables ».
LE LAVOIR DE HEILLES (rue La Croix du Chêne, à l’angle de la Voirie du Rû) :
il est alimenté par le Rû et a été restauré en 98-99.
L’ANCIENNE GARE : notre commune est incluse dans le périmètre du PPRI et les habitations de ce quartier sont les seules à être incluses dans une zone à risque faible d’inondation, la voie ferrée faisant digue.
L’ancienne gare est devenue aujourd’hui une simple habitation et la « gare » de Heilles est devenue simple station d’arrêt sur la ligne Beauvais-Creil.
L’ancienne maison du garde-barrière
LA SALLE DES FÊTES : C’est une ancienne grange (partie du fond comprenant la scène) ayant été donnée gracieusement à la Commune par son propriétaire de l’époque, Monsieur LEMAIRE, charcutier à Heilles, pour y organiser les fêtes communales. Le Foyer Rural y a été accueilli à partir de 1946, date de sa fondation par Messieurs ROISIN, secrétaire de mairie-instituteur et MARCHAND, agriculteur et maire de 1953 à 1977. En 1953, M. DEMARLE, propriétaire agriculteur du domaine de Morainval qui comptait se présenter comme maire aux municipales contre M. MARCHAND, a proposé de faire don de matériaux pour agrandir la salle et de trouver de la main d’œuvre bon marché pour réaliser les travaux. Le terrain nécessaire à cette extension a été offert par M. MARCHAND. La partie avant a donc été construite à cette époque. La salle a connu d’autres extensions par la suite avec la cuisine et les sanitaires. Elle a continué d’héberger le Foyer Rural pendant de nombreuses années. Elle l’accueille encore de nos jours, 2 fois par semaine. Elle est louée presque tous les week-ends. Nous avons réalisé récemment un certain nombre de travaux, notamment en matière d’isolation thermique et phonique (remplacement des fenêtres par des fenêtres à double vitrage, remplacement des portes, isolation de la partie scène au fond de la salle et du mur donnant sur la rue). L’installation électrique a également été mise aux normes. Nous avons réalisé de nouveaux sanitaires et réalisons actuellement un local de rangement pour les tables et les chaises.
La location de cette salle, avec les ventes occasionnelles de peupliers, constituent les seules ressources de notre Commune hormis les impôts locaux.
Pour les modalités de location de cette salle, voir la page rubrique « Salle des fêtes »
LA PLACE COMMUNALE : A l’origine, une falaise de sable occupait l’espace jusqu’à la route. Elle a été arborée en 1930 parce qu’elle devenait dangereuse puis les arbres abattus et la falaise creusée jusqu’à la limite actuelle. La Commune n’en est que très partiellement propriétaire, ce qui nous empêche de l’aménager comme nous le souhaiterions. Une grande partie appartient au Duc de Mouchy le Châtel..
L’AUBERGE DES TILLEULS : la Commune a reçu cet immeuble en donation en 1999. La propriétaire en a conservé l’usufruit jusqu’à son décès, début 2009. Depuis cette période, la Commune perçoit le loyer du restaurant (374 €/mois).
Le gérant actuel du restaurant, Charles-Edouard BARBIER, est un jeune du village qui a fait ses études au Touquet. Il a repris le commerce en mai 2009, soit juste après le décès de la propriétaire précédente et donc juste au moment de la rétrocession de l’immeuble en pleine propriété à la Commune. Plusieurs élus du conseil municipal ont participé bénévolement aux travaux de rénovation entrepris par le gérant.
La Commune ne disposant plus de bureau de Poste depuis 2005, un Point Poste est assuré par le restaurant.
Photographie : alainthomas.net
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